AppId is over the quota
L'enseignement supérieur est libre. Les établissements privés sont essentiellement des instituts confessionnels, des écoles d'ingénieurs ou de commerce dont certains peuvent être financés de façon variable par les pouvoirs publics. 18 % des étudiants sont inscrits dans des établissements d'enseignement supérieur privés.
En vertu de la loi du 12 juillet 1875, l'enseignement supérieur est libre. De même que pour l'enseignement primaire et secondaire, le Code de l'éducation établit une distinction selon la nationalité de la personne désirant créer un établissement d'enseignement supérieur privé.
Les Français et les ressortissants des États membres de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen sont libres de créer de tels établissements, sous réserve de déposer une déclaration d'ouverture auprès du rectorat ou du représentant de l'État dans le département et du procureur de la République. Les étrangers non ressortissants de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen doivent en revanche obtenir une autorisation.
Le recteur détient par ailleurs diverses compétences concernant la scolarité dans les établissements d'enseignement
L'État a la possibilité de surveiller les enseignements dispensés.
Au nombre de 13 dont 5 instituts catholiques, Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse. Ils dispensent un enseignement à caractère généraliste.
Ils ne peuvent délivrer de diplômes nationaux, mais peuvent coopérer avec des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et permettre à leurs étudiants de passer les examens d'obtention d'un diplôme national.
Ces établissements regroupent près de 30 000 étudiants.
Ce sont des écoles d'ingénieurs et des écoles de commerce et de gestion.
On compte actuellement une cinquantaine d'écoles d'ingénieurs et une soixantaine d'écoles de commerce privées pour lesquelles :
le ministère a habilité ou visé les diplômesqui ont obtenu la reconnaissance par l'Étatqui sont considérées comme apportant un concours utile au service public de l'enseignement supérieurCertaines écoles d'ingénieurs sont centenaires, fruit d'initiatives familiales ; d'autres, sont plus récentes mais se sont rapidement imposées grâce à leur rattachement à un établissement public. Plusieurs écoles possèdent des laboratoires de recherches reconnus par le C.N.R.S.
Certains établissements d'enseignement technique revendiquent leur nature confessionnelle : parmi les établissements de sensibilité catholique, se trouvent les écoles de commerce et de gestion et les écoles d'ingénieurs de la Fédération des Ecoles Supérieures d'Ingénieurs et de Cadres (FESIC) qui comptent plus de 21 000 étudiants.
Les écoles d'ingénieurs et de commerce privées et laïques regroupées au sein de l'Union des Grandes Ecoles Indépendantes (UGEI) rassemblent 16 000 étudiants.
6 écoles privées d'ingénieur et de commerce rassemblant 6 400 étudiants ne sont affiliées à aucune fédération nationale.
A cela s'ajoutent 6 établissements de profils divers ((journalisme, architecture, communication, etc.), pour la plupart non affiliés à une fédération ; ces établissements représentent environ 2000 étudiants.
Les lycées privés proposant des sections de techniciens supérieurs (S.T.S.) et des classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E.). Ils sont soumis aux règles régissant les établissements de l'enseignement secondaire ; ils peuvent signer un contrat d'association avec l'État ou demeurer hors contrat.
La reconnaissance par l'État a pour finalité d'attester qu'un établissement apporte un concours utile au service public de l'enseignement supérieur, et de garantir sa qualité. Celle-ci permet en outre à l'établissement éventuellement d'accueillir des étudiants boursiers.
Cette reconnaissance par l'État ne concerne que l'établissement et non les diplômes qu'il délivre et est attestée par la publication d'un arrêté ministériel.
Les établissements d'enseignement supérieur privés ne peuvent pas délivrer de diplômes nationaux tels que la licence, le master ou le doctorat. Cependant, les établissements d'enseignement supérieur libres peuvent délivrer des diplômes en convention avec un établissement d'enseignement supérieur public ou bien, lorsque la convention n'a pas été signée, par les services rectoraux qui organisent le contrôle des connaissances pour l'obtention du diplôme.
Elles peuvent être autorisées par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, après évaluation par la commission d'évaluation des formations de gestion (CEFDG), à délivrer des diplômes visés. Ce visa, qui donne lieu à un arrêté ministériel, est le gage de la qualité de la formation concernée. Certains de ces diplômes visés donnent également lieu à la délivrance du grade de master : www.cefdg.fr
Elles sont habilitées par le ministère de l'Enseignement supérieur et Recherche et les autres ministères de tutelle à délivrer le titre d'ingénieur diplômé après une décision de la Commission des titres d'ingénieurs (CTI) quant à leur capacité à présenter des programmes et donner un enseignement suffisant pour délivrer des diplômes d'ingénieur suite à l'examen de leur dossier. Cette habilitation donne également lieu à la publication d'un arrêté interministériel annuel. Le diplôme d'ingénieur confère le grade de master : www.cti-commission.fr.
No comments:
Post a Comment